This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Points PRO : 31, Réponses aux questions : 29, Questions posées : 35
Payment methods accepted
Visa
Portefeuille
Échantillons de traduction proposés: 3
français vers anglais: wind farm project proposal Detailed field: Énergie / génération d'électricité
Texte source - français L’exploitation technique & administrative regroupe des ingénieurs, techniciens et gestionnaires de formation supérieure, capables de défendre les intérêts des propriétaires. Trois tâches sont remplies :
Gestion technique de l’exploitation, qui regroupe le contrôle des entreprises de service et l’inspection régulière des machines, le missionnement d’experts pour la réparation des grosses pièces, l’optimisation du rendement et de la disponibilité de la machine, la réalisation de bulletins d’informations et de rapports techniques.
Télésurveillance des données, qui vise à identifier à un stade précoce les pannes et de ce fait, de réduire le temps d’arrêt des machines et les coûts. Cela comprend la consultation et l’exploitation des données des éoliennes, le suivi de l’ensemble des messages d’incident, la vérification des offres et factures correspondantes.
Exploitation administrative, qui comprend : La conclusion de l'ensemble des contrats essentiels à l'exploitation de parcs éoliens, comprenant les assurances, les entreprises de maintenance, les gestionnaires de réseau et les banques, le décompte des rendements, la gestion financière et comptable, des sinistres, et les rapports de gestion.
Traduction - anglais The technical and administrative operation is made up of engineers, technicians and managers with higher education qualifications, capable of defending the owners' interests. Three tasks are performed:
Technical operational management, including managing the service contractors and regularly inspecting the machines, appointing experts to repair major parts, optimising turbine efficiency and availability, producing information bulletins and technical reports.
Remote data monitoring, aimed at identifying breakdowns at an early stage and thereby reduce machine downtime and cost. This includes consulting and handling turbine data, monitoring all incident messages, verifying proposals and related invoices.
Operational management, which involves: finalising all the key wind farm operating contracts, including insurance, maintenance companies, grid operators and banks, detailed efficiency data, management of financial and accounting aspects, accidents and management reports.
français vers anglais: Press pack for eyewear company
Texte source - français Histoire
Né en France en 1974, Bruno Chaussignand passe son enfance en Provence où il est, dès son plus jeune âge, un contemplateur fasciné par les objets, leurs matières, leurs couleurs ...
Il découvre le métier de la lunetterie à l’âge de 15 ans, aux côtés d’un proche ami de sa famille qu’il passe des heures à observer dans son atelier. « A l’époque, je rêvais de travailler dans la création. En découvrant ce métier, j’ai été captivé par les trois personnalités du monde de l’optique qui touche aussi bien la mode et la technique que la santé. Autant d’univers que j’affectionnais : j’ai eu un vrai coup de foudre pour ce travail. »
Quelques années plus tard, il devient opticien lunetier après avoir suivi la formation de l’ENOL* à Morez (Jura), ancienne capitale européenne de la lunette.
Très vite sa créativité lui permet d’obtenir la reconnaissance des professionnels du milieu. Sa toute première fabrication date de 1995 : une lunette conçue en bois d’olivier avec laquelle il remporte le prix du jeune créatif au concours national de lunetterie du Jura, puis le grand prix des lunetiers en 1996. Elu coup de coeur au Salon International de l’Optique (SILMO) de 1997, cette récompense amorce sa carrière et l’inscrit dans la lignée des créateurs français haut de gamme.
* Ecole Nationale d’Optique Lunetterie
La marque Bruno Chaussignand naît en 2004. Il dessine alors trois premières collections, notamment celle de la lunette sans nez dont il est l’inventeur, à laquelle il applique un système exclusif ANC®*. Jusqu’à Stand‘Art, en 2008, un hommage aux grands classiques de la haute couture. Smoking & petite robe noire sont le souffle de ces montures sobre et élégantes. « J’ai pensé Stand’Art comme un couturier créé ses pièces les plus intemporelles. Sur cette collection tout se jouait dans le détail : des lunettes subtiles, sobres et élégantes qui trouvaient leur unicité dans une l’association de matières et de formes. »
Savoir-faire / Technique
Aujourd’hui encore Bruno mène pas à pas le processus de création de chaque lunette : du premier coup de crayon jusqu’à l'ajustage des montures dans son atelier afin d’atteindre un résultat parfait. Il met en oeuvre son savoir-faire technique au service du confort et de la qualité de ses produits.
Les montures sont créées en France, fabriquées à la main dans des matières nobles comme la fleur de coton, la corne, le titane ... Des matériaux naturels et non-laqués ce qui procure une sécurité contre tout risque potentiel d’allergie. Leur polissage, durant trois jours consécutifs, garantit qualité, luminosité et douceur. Des formes et des matières qui sont travaillées avec soin précision : les biseaux, par exemple, appliqués sur les branches, permettent de réfléchir la lumière et révéler la subtilité des couleurs pour apporter du caractère à la lunette. La visserie, de grande qualité, renforce quant à elle la solidité de l’assemblage. Chaque détail est pensé, jusqu’aux plus infimes finitions, pour mettre en valeur ces objets et les personnes qui les portent.
Toujours en quête d’excellence et de qualité, Bruno réalise depuis 2008 des montures sur-mesure réunies dans un recueil : Opus. Fabriquées en corne, matière noble et écologique, c’est l’occasion pour lui de réaliser des objets plus extravagants, en associant ses compétences avec les envies d’une personne. « C’est un véritable challenge créatif. Le sur-mesure me pousse à explorer de nouvelles pistes et c’est aussi une source d’inspiration pour mes propres collections. » Python, alpaga, incrustations d’or ... les seules limites fixées par ce travail sont techniques, mais des milliers de combinaisons sont possibles.
Inspirations
Lunettes de ville chics et nerveuses : toutes les montures portent l’inspiration de leur créateur.
Bruno revendique son indépendance créative, illustrée par des coupes graphiques et sculpturales : «Il ne s’agit pas pour moi de faire renaître le passé ou me plonger dans le futur, mais simplement de créer une lunette contemporaine, qui réponde à la fois aux tendances de mode actuelles et aux exigences des porteurs en terme de confort.»
Ces lunettes sont empreintes de la culture française, son raffinement, son élégance ... mais elles évoquent aussi d’autres influences, parfois rock, parfois sombres, issues de voyages, de films, de rencontres, d’expériences ...
Autre source d’inspiration de Bruno : les rencontres qui ont lieu dans sa boutique, elles permettent d’être sans cesse éveillé aux besoins du public. « Cela aiguise mes idées et m’aide à mieux capter les tendances. Je suis convaincu qu’un designer ne peut pas créer de bons objets en étant enfermé dans un atelier. Si une lunette doit être esthétique, elle doit aussi être confortable, et pour cela il faut connaître les critères physiques propres à chacun. »
2011 : Time Out
En 2011 Bruno Chaussignand lance une nouvelle collection : Time Out, une ligne de montures haut de gamme résolument moderne qui illustre la nouvelle empreinte du créateur et signe un nouveau départ pour la marque.
Time Out, c’est un ensemble de lunettes architecturales qui prennent vie sur des textures épaisses et robustes ; des coupes audacieuses, précises, novatrices. Neuf modèles en métal et acétate qui, chacun avec une signature bien particulière, forment une unité où l’élégance est le maître mot. Soucis du détail et des finitions, composants naturels et solides, mélange de matières et de couleurs : si cette collection garde les mêmes codes que les précédentes, elle les transcende par un design plus certain. L’épaisseur des matières, les découpes angulaires, offrent une puissance, une vigueur à ces objets qui n’en sont pas moins légers et faciles à porter.
Après 10 années de travail et des centaines de dessins, Time Out est la collection qui reflète définitivement le style Bruno Chaussignand : un jeu de matières taillées et sculptées associé à des détails techniques soignés qui révèlent des montures non conformistes de grande qualité. Toutes ces montures sont enrobées d’un coffret contenant un étui de cuir véritable : souple, léger et fonctionnel.
L’Entreprise Bruno Chaussignand
Depuis 7 ans, la marque Bruno Chaussignand se développe en France et dans le monde. Présentes de nombreux pays, ses lunettes sont particulièrement appréciées à l’étranger puisque 80% de la production y était exportée jusqu’à présent.
A partir du mois de Septembre 2011, la marque Bruno Chaussignand est distribuée en France par la société MSK Eyewear qui se définit comme « révélateur de talents » et concentre son attention sur les créateurs haut de gamme. Un partenariat qui permettra de consolider le développement de l’entreprise : « Je suis très heureux de notre association avec MSK Eyewear qui va permettre à la marque de prendre une nouvelle dimension sur le territoire français. »
2011 est aussi l’année du lancement de Time Out, une nouvelle ligne grâce à laquelle Bruno Chaussignand souhaite offrir plus d’ambition à sa marque et faire entrer ses produits dans le cercle des créateurs internationaux.
Développement
A l’heure du renouveau, la volonté de développement est plus que jamais inscrite dans la stratégie de Bruno Chaussignand. Ainsi les prochains mois viseront à aiguiser les trois principaux projets de la marque :
- La ligne Time Out sera complétée par de nouveaux modèles au premier trimestre 2012. Suivront évidemment d’autres collections qui dessineront au cours du temps une atmosphère de plus en plus affirmée. En poursuivant la création de montures pour femme, notamment avec sa forme papillon, présente dans toutes ses collections, Bruno Chaussignand souhaite se concentrer sur le design de lunettes masculines : « Pouvoir égaler l’image d’une marque d’horlogerie ou de maroquinerie aux yeux des hommes est un objectif, car la lunette fait partie des rares accessoires qui puissent souligner le style et le caractère d’un homme. »
- La réalisation de montures sur-mesure restera une activité phare de la marque dans le but d’étayer le recueil Opus et de repousser encore les limites de la création.
- Enfin, Bruno souhaite mettre le design au service de la lunette dans son environnement : étuis, accessoires ... feront l’objet de son attention pour offrir un ensemble toujours plus qualitatif et novateur.
Traduction - anglais Background
Born in France in 1974, Bruno Chaussignand spent his childhood in Provence. Already, from a very early age, this thoughtful child was fascinated by objects, materials and colours.
He discovered the eyewear business at the age of 15, through a close family friend, whom he used to watch for hours on end in his workshop. "At that time, I dreamed about being a designer. When I discovered the optical business, I was fascinated by the three sides to the business, which spanned fashion, technology and health. I was particularly interested in these aspects and became immediately passionate about the business."
A few years later, he became an optician after studying at ENOL* in Morez (Jura), the former European glass frame capital. Very quickly his creative designs brought him recognition amongst industry peers. His very first design dating back to 1995, an olive wood frame, won him the young designer prize at the National Eyewear Competition in the Jura. He then went on to win the award for the top frame manufacturer in 1996. The 'Coup de Coeur' (Judges' favourite) award at SiILMO in 1997, launched his career and propelled him into the limelight as one of France's luxury eyewear designers.
* French National Eyewear School
The Bruno Chaussignand brand was launched in 2004. He produced his first three collections, in particular, a pair of glasses without a nose bridge for which he invented an exclusive system called ANC®. The Stand’Art collection in 2008, was a tribute to the great classics of haute couture. The dinner jacket and the black dress are the inspiration for these elegant frames : “I dreamed up Stand’Art in the same way a couturier creates his most timeless designs. For this collection, it was all in the detail: subtle, elegant frames, which found their uniqueness in the balance of materials and shapes. ”
Technical Expertise
In the search for perfection, Bruno still follows a gradual approach in designing each frame: from the first pencil mark to the last adjustments to the frames in his workshop, he uses all his technical skills to craft comfortable, high quality products.
Made in France, the frames are handcrafted with only the finest materials such as cotton flower, horn and titanium. Entirely natural, un-lacquered materials are used to avoid all potential allergy risks. They are polished over three consecutive days, imbuing them with quality, luminosity and gentleness. Shapes and materials are worked on with detailed care and precision: for example by adding bevels to the arms, the light is reflected, revealing the subtlety of the colours, and bringing out the personality of the glasses. High quality fastenings increases the solidity of the whole construction. Each detail is thought through, right up to the tiniest of finishing touches, making these objects and the people who wear them, the centre of attention.
Always in search of excellence and quality, Bruno has been crafting bespoke frames since 2008, bringing them together in a collection he calls Opus. Made out of horn, a fine, environmentally sound material, it gives him an opportunity to design more extravagant pieces, by blending his own expertise with the client’s desires. "It is a real creative challenge. Bespoke design encourages me to explore new directions and it's also a source of inspiration for my own collections." Python, alpaca, gold inlaying ... this work is only limited by technical constraints, yet the possibilities are endless.
Inspirations
Chic and dynamic city frames: they all reflect their designer's inspiration. Bruno proclaims his creative independence, illustrated through graphical and sculptured cuts: " It's not about bringing back the past, or even jumping into the future, it's simply a matter of creating a contemporary frame which is both stylish and comfortable for the wearer."
These frames are steeped in the refinement and elegance of French culture ... but other influences also surface... Perhaps rock music or brooding darkness, drawn from travel, films or experiences ...
Another inspiration source for Bruno: the people he meets in his boutique, they keep him constantly alive to customer expectations. "They brings my ideas into focus and help me to spot fashion trends. I am convinced that a designer cannot dream up great creations by being locked away in his studio. While a frame needs to be aesthetic, it also needs to be comfortable, and that means you have to understand the physical criteria specific to each individual."
2011: Time Out
In 2011 Bruno Chausssignand launched a new collection: Time Out, a range of strikingly modern luxury eyewear, which showcases the designer's new style and signals a new direction for the brand.
Time Out is a collection of architectural frames which come to life across broad, strong textures and bold, innovative cuts. Nine styles in metal and acetate which, while each having their own very special signature, unite to form an elegant whole. Care in detail and finishing, natural and solid components, a blend of colours and materials : this collection may follow the same principles as its predecessors, but it transcends them with bolder designs. Depth of materials and angular cuts give power and energy to these frames while still remaining light and easy to wear.
After ten years of work and thousands of drawings, Time Out is the collection that perfect reflects the style of Bruno Chaussignand: a subtle dance of carved, sculpted materials balanced with precise technical details, unveiling unconventional eyewear of outstanding quality.
All the frames are sold in presentation boxes and include a real leather case that is soft, light and functional.
Bruno Chaussignand - The Company
The Bruno Chaussignand brand has been selling in France and internationally for over seven years. Present in numerous countries, his collections have built up a significant international following, with exports accounting for 80% of production, until now.
As of September 2011, the brand will be distributed in France by MSK Eyewear, which sees itself as a "talent scout" focussed on working with luxury designers. As a result of this partnership, the brand will be able to consolidate its growth, "I am really excited about working with MSK Eyewear. It means the brand will be scaling up its presence in the French market."
2011 is also the launch year for its new collection, Time Out, which Bruno Chaussignand hopes, will propel him into the circle of internationally recognised designers
Development
At this time of renewal, development objectives are more central than ever to Bruno Chaussignand's strategy. Therefore, the next few months will be spent fine tuning the brand's three key projects:
- New pieces will be added to the Time Out collection in the first quarter of 2012. Obviously, other collections will follow, becoming over time increasingly bolder in style. Bruno Chaussignand will continue to design frames for women, especially the butterfly shape a feature of all his collections. But he also wants to focus on men’s frame design : "My aim is to rival the brand images of watch or leather goods manufacturers in the eyes of men . I see eyewear as one of those rare accessories that can bring out the style and personality of a man."
- Crafting bespoke frames will still be the flagship business for the brand with the aim of strengthening the Opus collection and pushing back design limits even further.
- Finally, Bruno would like to expand his design skills to include every part of the eyewear experience: cases, accessories will all be reworked, creating an overall concept that enhances quality and innovation.
français vers anglais: History of the Knights Templars in Biot General field: Autre Detailed field: Histoire
Texte source - français Les Chevaliers du Temple : moines et soldats
Au 12ème siècle, la prise de Jérusalem donne lieu à la naissance de l’Ordre du Temple dont la mission initiale a pour objectif de défendre la chrétienté sur les terres d’Orient. En ces temps tourmentés de Croisades, les pèlerinages en Terre Sainte deviennent dangereux et les Commanderies Templières se multiplient en Occident.
Un sénario original... 1211:
Biot et les Templiers
L’acte de donation octroyant l’ensemble des terres de Buzot à l’Ordre des Chevaliers du Temple a été entériné en mars 1209 par le Comte Alphonse II de Provence, pour «sauver son âme et celle de sa famille». Les préceptes qui régissent la vie à la fois monastique et chevaleresque des Templiers ont été édictés et rassemblés dans un manuscrit dont seuls subsistent sept exemplaires de par le monde : la Règle de l’Ordre du Temple. Les moines-soldats s’installent sur les hauteurs stratégiques de Buzot, sur ce qui fut un prestigieux Castrum romain durant les premiers siècles de notre ère puis, par un revers de l’histoire, connut de nombreuses vagues d’invasions, dites barbares, qui le laissèrent exsangue, sans terre et sans édifice, ruiné en ce début de 13ème siècle.
Peu à peu, sur le chemin des Croisades, de nombreux Templiers s’attachent aux fiefs de Buzot. Nouveaux bâtisseurs, ils font appel à différents corps de métiers afin d’ériger ce qui deviendra la 3ème Commanderie de Templiers de la Provence Orientale et de pourvoir aux besoins d’un territoire qui tout au long du 13ème siècle s’étend pour occuper finalement, en 1308, la surface actuelle des terres biotoises : tailleurs de pierres, forgerons, menuisiers, potiers, enlumineurs, faiseurs de vitraux et premiers verriers s’affairent pour édifier château, église et bâtiments permettant de vivre dans la prière monacale et l’entraînement chevaleresque… Alors que meuniers, boulangers, paysans, tisserands, maréchaux-ferrants, fauconniers, écuyers ou encore archers rivalisent de savoir-faire et perfectionnent un artisanat en plein essor au Moyen Âge.
L’ARRIVEE DES TEMPLIERS A BIOT
En mars 1209, le Comte Alphonse II de Provence délivre à l’Ordre des Templiers un acte de donation autorisant la jouissance des terres biotoises. A Biot, les possessions du Temple sont d’abord gérées par la commanderie de Grasse et ce n’est qu’en 1233 que les chevaliers du Temple investissent leur nouvelle « maison », située dans l’ancien château de Biot.
Aujourd’hui, la bâtisse est encore visible : il s’agit du bâtiment qui sépare la place de l’Eglise de la place aux Arcades.
La commanderie de Biot comporte ainsi la répartition habituelle des maisons de l’Ordre : la chambre du commandeur, une grande salle, une cave, une tour avec cachot, des remises, des écuries, de grands jardins composés d’amandiers, de figuiers et de vignes. A chaque maison sont attribués deux à quatre chevaliers, un chapelain, des écuyers et des frères servants.
Contrairement à d’autres, la commanderie biotoise exploite elle-même ses terres. Les chevaliers emploient de façon saisonnière des ouvriers agricoles pour aider à la récolte.
Les revenus de la commanderie sont alors nettement supérieurs à ceux d’autres maisons. Au fil des donations, le territoire des Templiers de Biot s’agrandit, surtout de 1226 à 1260. Les terres s’étendent de Villeneuve-Loubet jusqu’aux Clausonnes en passant par le Golf de Biot.
Les chevaliers du Temple forment alors l’unité territoriale de Biot, ils constituent un important domaine attirant quelques convoitises. A l’aube du 14ème siècle, les Templiers d’Occident deviennent impopulaires. Bien que respectant la vie et les règles monastiques, beaucoup sont accusés de vivre dans l’opulence suite aux nombreuses richesses accumulées grâce aux donations dont ils ont bénéficié.
En 1307, les Templiers sont arrêtés sur ordre du roi Philippe Le Bel qui projette de les anéantir afin de s’octroyer leurs richesses.
Biot, situé en Provence, ne dépend pas de l’autorité royale. En cela, ce n’est que trois mois et demi après les arrestations de France que, sur ordre de Charles II le Boiteux, Comte de Provence, les chevaliers biotois sont arrêtés et emprisonnés à Perthuis.
Suite à ces arrestations, le Pape Clément V attribue les richesses de l’Ordre du Temple aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, devenus en 1530 Chevaliers de Malte.
L’ORDRE DES TEMPLIERS : LA REGLE DE L'ORDRE
La création de l’Ordre du Temple nécessite l’établissement d’une règle permettant d’introduire et de légaliser l’arrivée des templiers dans la société médiévale du 12ème siècle.
Ainsi, en 1128, un concile se réunit à Troyes pour rédiger la règle primitive de l’ordre sur la base des travaux de Saint-Bernard.
La règle primitive, également nommée « règle latine », définit tous les préceptes de la vie des moines soldats. Elle prévoit effectivement les statuts hiérarchiques, l’élection du Maître de l’Ordre, les pénalités, la vie conventuelle des frères, les chapitres, les pénitences et la réception des étrangers dans l’ordre.
Le document original de la règle de l’Ordre du Temple (manuscrit 37, prêté par la Bibliothèque Carré d’Art de Nîmes), datant du 12ème siècle, sera exposé du 26 au 28 mars 2010, au Musée d’Histoire et de Céramiques Biotoises, dans le centre historique.
Les ORDRES DES TEMPLIERS ITALIENS
Le premier Ordre Templier italien, intitulé Ordre de Saint Jacques d’Altopascio est considéré comme l’un des plus anciens ordres militaires découvert à ce jour.
Constitué par des moines Augustin vers le milieu du 10ème siècle, à Altopascio prés de Luca, cet ordre a pour mission de porter assistance aux pèlerins voyageant par la route de Rome jusqu’à Saint Jacques de Compostelle.
L’Ordre de Saint Jacques d’Altopascio, dirigé par Maître Capponi, n’a jamais étendu son territoire. Ainsi, après quelques désaccords avec le Pape Paul III, le dernier maître Capponi est excommunié puis l’ordre est absorbé par celui des Chevaliers de Saint-Étienne de Toscane.
Fondé en 1561 par le Grand Duc Cosimo de Medicis de Toscane pour combattre les corsaires, l’ordre de Saint Etienne de Toscane suit la règle des Bénédictins.
L’ordre italien comporte quatre classes composées de chevaliers issus de sang noble, de chapelains, de sergents et de canonniers. Les chevaliers siègent dans le couvent de la ville de Pise et sont vêtus du blanc manteau comportant une ligne rose et la Croix de Malte a liseré or sur le côté gauche.
Traduction - anglais The Knights Templars: warrior monks
In the 12th Century, the capture of Jerusalem gave rise to the Order of the Temple, which had an initial objective to protect Christians in the Middle East. During the turbulent times of the Crusades, the pilgrimages to the Holy Land became dangerous and the Templar Commandries multiplied in the Middle East.
An original scenario... 1211:
Biot and the Templars
The deeds which donated all the lands of Buzot to the Order of the Knights of the Temple was signed in March 1209 by the Count Alphonse II of Provence, to save his soul and those of his family. The precepts which governed both the monastic and the military life of the Templars were decreed and written down in a manuscript of which only seven copies have survived in the World: The Rules of the Order of the Temple. The warrior monks settled on the strategic heights of Buzot, on what had been a prestigious Roman Castrum during the first centuries of our era then, by a twist of fate, suffered numerous waves of apparently barbarous invasions, which left them beaten, without land and without fortress, ruined at the beginning of the 13th Century.
Gradually, during the Crusades, numerous Knights Templars join the Buzot fiefs. Building once again, they called on different tradesmen to build what would become the 3rd Commandry of the East Provence Templars and to meet the needs of a territory which was extended throughout the 13th Century, covering in the end, the current land area of Biot village: stone masons, blacksmiths, carpenters, potters, illuminators, stained glass makers and the first glass makers busied themselves to build the fort, church and buildings for monastic life and military training... while millers, bakers, peasants, weavers, ironmongers, falconers, horse handlers and even archers rivalled each other in skills and perfected the burgeoning trades and crafts in the Middle Ages.
THE TEMPLARS ARRIVE IN BIOT
In March 1209, Comte Alphonse II of Provence issued a deed of donation to the Order of the Templars authorising the enjoyment of the lands of Biot. In Biot, the possessions of the Temple were initially managed by the Commandry in Grasse and it was only in 1233 that the Knights Templar took possession of their new 'house' in the former chateau of Biot.
Today, the building is still visible: it is the building which separates the Church square from the Place aux Arcades.
The Commandry in Biot therefore included the Order's usual houses: The Commanders room, a large hall, a cellar, a tower with a dungeon, stores, stables, large gardens full of almond trees, fig trees and vines. Each house was allocated to between two and four knights, a chaplain, equerries and servant monks.
Contrary to others, the Biot Commandry managed its own lands. The Knights employed seasonal agricultural workers to help with the harvest
The Commandry's income was much higher than that of other houses. The territory of the Biot Templars grew through donations, especially between 1226 and 1260. Their land extended from Villeneuve-Loubet to Clausonnes and included the Biot Golf course.
The Knights Templars created the unified territory of Biot, it represented a large estate which attracted some jealousy. At the dawn of the 14th Century the Templars of the Occident became unpopular. Although they respected the rules of monastic life, many were accused of living in luxury as a result of the many accumulated riches which were donated to them.
In 1307, the Templars were arrested on the order of the king Philippe Le Bel whose aim was to wipe them out in order to grab their wealth.
Located in Provence, Biot was not under the authority of the King. As a result, it was only three and a half months after the arrests in France that, on the order of Charles II, 'the Lame', Count of Provence, that the Biot Knights were arrested and imprisoned in Perthuis.
After these arrests, the Pope Clement V gave the wealth of the Order of the Temple to the Hospitallers of St. John of Jerusalem, which in 1530 became the Knights of Malta.
THE ORDER OF TEMPLARS: THE ORDER'S RULES
The creation of the Order of the Temple required a set of rules to be drawn up enabling the templars to be legitimately introduced into 12th Century medieval society.
Therefore in 1128, a council met in Troyes to draw up the basic rules of the order based on the work of Saint Bernard.
The basic rules, also called the 'Latin rules' defined all the precepts of the life of the warrior monks. They effectively laid out the hierarchical statutes, the election of the Master of the Order, the conventional life of the monks, the penitence and receiving strangers into the order.
The original document of the Order of the Temple rules (manuscript 37, on loan from the Carré d’Art Library in Nîmes), dates from the 12th Century, was exhibited from 26 to 28 March 2010, at the Museum of History and Ceramics in the historical centre.
The ORDERS OF ITALIAN TEMPLARS
The first Order of Italian Templars, known as the Order of St. James of Altopascio is considered to be one of the oldest military orders discovered to date.
Created by Augustin monks around the middle of the 10th Century, in Altopascio near Luca, this order was responsible for providing assistance to pilgrims travelling by road from Rome to St James of Compostela.
The Order of St. James of Altopascio, led by Master Capponi, never extended its territory. Therefore, after several disagreements with Pope Paul III, the last Master Capponi was excommunicated then the order was absorbed by that of the Knights of St. Stephen of Tuscany.
Founded in 1561 by the Grand Duke Cosimo de Medicis of Tuscany to fight pirates, the order of St. Stephen of Tuscany following the rules of the Benedictines.
The Italian order included three classes of knights from noble blood, chaplains, sergeants and gunners The Knights were based in the monastery in the town of Pisa and wore white coats bearing a pink line and the Maltese Cross on the hem or on the left side.
Jackie Doble respecte les pratiques professionnelles ProZ.com's - Liste des pratiques.
Bio
I became a full-time professional translator in 2007.
I have lived in France for 29 years and before becoming a translator, I worked variously in Finance, Management consulting (with EU bodies as main clients), Financial trading (energy markets), Marketing, Advertising, and PR, as well as over a year working in the field for French humanitarian agencies (in Chad and Cambodia).
I have extensive experience of copywriting and PR as I used to head up a PR and Marketing department for a multi-national company (based in Singapore), writing all my own PR copy, and also worked for leading direct marketing agency Ogilvy & Mather Direct (in London and Hong Kong).
Having such a wide and eclectic professional career to draw on, I am now able to offer a large range of specialty fields to clients, covering all areas of business with a specific emphasis on creative writing for advertising, marketing, and PR (brochures, websites, catalogues, adverts, etc). Sectors include Tourism, Energy, Corporate Social Responsibility and Sustainable Development, Finance and Law. Of all the sectors, Law and Marketing are my biggest specialisations.
My work is detailed, exhaustive, and will be delivered in the style appropriate to your needs.
I use both Trados Studio 2019 and CafeTran as CAT Tools.
I also offer simultaneous interpretation services for companies and legal clients. Work in interpretation has included IT and architectural seminars, online market research/focus groups, cosmetic certification meetings and court cases. I have my own Interpreting account on Zoom, but have also been certified on other online interpreting platforms. I passed DPSI Legal Interpreting in 2021. I largely work remotely but can travel to events between Lyon, Marseille and Geneva.
Mots clés : French, English, UK English; US English; translation, interpreting, finance, accounting, marketing, advertising, PR, HR. See more.French, English, UK English; US English; translation, interpreting, finance, accounting, marketing, advertising, PR, HR, NGO, CSR, tourism, business, contracts, law, energy, EU bodies, Not for Profit, art, documentaries, web sites, brochures, annual reports, press releases, renewable energies, wind farms, offshore wind farms, museums, standardisation.
Français, Anglais, Anglais GB, Anglais US, traduction, interprétariat, finance, comptabilité, marketing, communication, rélations presse et publisque, RH, ONG, RSE, tourisme, contrats, droit, énergie, institutions européennes, rapports annuels, communiqués de presse, énergies renouvelables, parcs éoliéns, parcs éoliens en mer, art, culture, musées, normalisation, sites web, plaquettes, à but non lucratif, normalisation, . See less.