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espagnol vers français: El desembarco de María de Médicis en Marsella
Texte source - espagnol En 1621, la reina madre de Francia, María de Médicis, invitó a Rubens a viajar a París para encargarle la decoración de la galería principal de su residencia, el palacio del Luxemburgo. El pintor y la soberana acordaron la realización de veinticuatro grandes lienzos, apologéticos de las vidas de la misma María de Médicis y de su esposo, el rey Enrique IV, quien había sido asesinado en 1610. Enrique fue sucedido por su hijo Luis XIII, menor de edad, por lo que su madre ejerció la regencia. Para Rubens era un trabajo difícil, no sólo por su magnitud, sino porque la mediocridad de la reina y de su gestión convertía en una misión casi imposible la realización de un extenso conjunto de obras laudatorias. Bien distinto era el caso de Enrique IV, el primer Borbón, quien fue un hábil gobernante y un simpático mujeriego que se casó con María de Médicis por la gran dote que le aportó. Pero, por diferentes motivos, Rubens apenas pudo hacer dos cuadros evocadores de la vida del monarca, y dejó veintiún lienzos referidos a la reina.
El artista flamenco debió recurrir a su portentosa imaginación y a su gran cultura –en particular a sus conocimientos de mitología e historia– para convertir la escasa trascendencia política y personal de la vida de María de Médicis en una epopeya. Y lo hizo con notables composiciones, plenas de colorido y acción, que se constituyeron en paradigmas del estilo barroco y en el modelo a imitar por muchos artistas contemporáneos y posteriores. Por ejemplo, el pintor estadounidense Washington Allston (1799-1843), admirado ante la serie del Luxemburgo, expresó: «Rubens era un embustero, un embustero espléndido, estoy de acuerdo; pero prefiero mentir como Rubens a decir la verdad miserable y servilmente como hacen algunos pintores.» El flamenco era consciente de su propia grandeza y, no sin vanidad, dijo tras recibir el encargo de la reina francesa: «Tengo tanto talento que no perderé la confianza en mí mismo ante ningún proyecto, por muy grande y complicado que sea.»
Traduction - français En 1621, la reine mère de France, Marie de Médicis, invita Rubens à venir à Paris pour lui commander la décoration de la galerie principale de sa résidence, le palais du Luxembourg. Le peintre et la souveraine décidèrent de la réalisation de vingt-quatre grandes toiles, apologétiques des vies de Marie de Médicis et de son époux, le roi Henri IV, qui avait été assassiné en 1610. Henri auquel succéda son fils Louis XIII, encore mineur, c’est pourquoi sa mère exerça la régence. C’était un travail difficile pour Rubens, non seulement par son ampleur, mais parce que la médiocrité de la reine et de sa gestion convertissait en une mission presque impossible la réalisation d’un vaste ensemble d’œuvres laudatives. Le cas d’Henri IV était bien différent, le premier Bourbon, qui fut un gouvernant habile et un sympathique coureur de jupons, se maria avec Marie de Médicis pour la grande dot qu’elle lui apporta. Mais, pour différentes raisons, Rubens put à peine faire deux tableaux évoquant la vie du monarque, et il laissa vingt-et-une toiles se rapportant à la reine.
L’artiste flamand dut recourir à son imagination prodigieuse et à sa grande culture –en particulier ses connaissances en mythologie et en histoire- pour convertir l’étroite transcendance politique et personnelle de la vie de Marie de Médicis en une épopée. Et il le fit avec des compositions remarquables, pleines de couleurs et d’action, qui devinrent des paradigmes du style baroque et un modèle à imiter par de nombreux artistes contemporains et postérieurs. Par exemple, le peintre américain Washington Allston (1799-1843), en admiration devant la série du Luxembourg, s’exclama: «Rubens était un menteur, un menteur magnifique, je suis d’accord; mais je préfère mentir comme Rubens que de dire la vérité misérablement et de manière servile comme le font quelques peintres.» Le flamand était conscient de sa propre grandeur et, non sans vanité, il dit après avoir reçu la commande de la reine française: «J’ai tellement de talent que je ne perdrai la confiance en moi-même devant aucun projet, aussi grand et compliqué soit-il.»
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- Calderas
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