14:54 Apr 1, 2004 |
français monolingue [PRO] Art/Literary - Général / conversation / salutations / correspondance / grammar | |||||||
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| Réponse sélectionnée de : Fernando Muela Sopeña Espagne Local time: 18:36 | ||||||
Grading comment
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RÉSUMÉ DE TOUTES LES EXPLICATIONS FOURNIES | ||||
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5 +7 | Voir ci-dessous - et le subjonctif n'est pas un temps, mais un mode |
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5 +2 | toujours l'indicatif et non le subjonctif |
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5 | indicatif |
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Entrées pour la discussion : 1 | |
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Voir ci-dessous - et le subjonctif n'est pas un temps, mais un mode Explication : D'abord je m'en tirerai dans ce cas en employant "après la mort du chat" ------- La syntaxe conditionnelle conduit à utiliser l'indicatif avec la locution conjonctive « après que ». Pourtant, l'usage est, de plus en plus, d'utiliser le subjonctif. Cette question a, évidemment, été abordée dans le forum f.l.l.f. ; j'y reviens plus en détails sur cette question dans les compléments. Ajoutons que, même pour les puristes, l'emploi du conditionnel est licite dans certains cas (valeur de futur dans le passé) : « Il avait dit qu'il repartirait après qu'il aurait dormi un peu. ». Un débat s'est engagé sur le mode régi par la locution conjonctive « après que ». Indicatif, subjonctif ? La réponse grammaticalement et logiquement correcte a été apportée par Philippe Deschamp. A la différence d'« avant que », qui n'exprime qu'une possibilité, qu'une hypothèse, « après que » suppose que l'action s'est produite, donc impose l'emploi du mode indicatif. Même si l'on formule une hypothèse, celle-ci n'est (au mieux ?) marquée que par le futur antérieur (après qu'il aura eu ceci, il voudra cela !). Les exemples sont cependant nombreux, y compris chez les meilleurs auteurs de l'emploi du subjonctif. Ainsi, en 1975, Grevisse, dans la 10e édition du Bon Usage (remarque 2, § 1018, p. 1160 et suiv.) dresse-t-il un état des nombreuses discussions entre grammairiens sur le sujet... et donne-t-il des exemples d'emploi du subjonctif chez Gide, Georges Duhamel, François Mauriac, Camus, Jules Roy, Léautaud, Thierry Maulnier, Marcel Brion, Henry Bordeaux, Aragon... Et il écrit : « il conviendrait, en attendant que l'usage se soit nettement déclaré, de tenir pour suspecte la construction de après que avec le subjonctif ». Et de rappeler alors la mise en garde de l'Académie du 19 novembre 1964 (après que se construit normalement suivi de l'indicatif). Il est alors intéressant de comparer, à vingt ans de distance, la formulation de la 13e édition du Bon Usage (1993) qui indique : « on observe une tendance, surtout forte à partir du deuxième tiers du XXe siècle, à faire suivre après que du subjonctif » (§ 1082, a, p. 1037). Et il précise (ibid.) : « Cette tendance a fait l'objet de vives critiques [ici, le rappel de la mise en garde de l'Académie]. Elle paraît pourtant irrésistible quoique l'indicatif ne soit nullement périmé. » -------------------------------------------------- Note added at 2004-04-01 15:27:33 (GMT) -------------------------------------------------- À Catherine Nazé : Il n\'est pas question dans ce cas de nos préférences personnelles mais des règles existantes, en transition. Il faut s\'en tenir là pour aider quelqu\'un. Q\'on emploie l\'indicatif ou le subjonctif personnellement - à chacun de décider. Les deux formes existant - il ne faut surtout pas oublier que les langues se transforment. Pensons seulement à l\'usage du passé simple;) Référence : http://www.langue-fr.net/index/A/apres-que.htm |
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