This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Services
Translation
Compétences
Spécialisé en :
Sciences sociales, sociologie, éthique, etc.
Philosophie
Gouvernement / politique
Histoire
Autres domaines traités :
Anthropologie
Économie
Géographie
Org / dév. / coop internationale
Religions
More
Less
Tarifs
français vers anglais - Tarif : 0.10 - 0.10 USD par mot / 40 - 40 USD de l'heure
français vers anglais: What Is a Human Person? (by Lucien Sève) General field: Sciences sociales Detailed field: Philosophie
Texte source - français Je résume: nous dirons que la personne est la forme-valeur inhérente à tout humain, quel que soit son état, du seul fait qu'il est en tant qu'humain à considérer comme sociétaire de l'ordre civilisé de la personne. Ainsi se comprend qu'à la fois elle puisse, à la différence d'une simple fiction juridique ou postulation morale, s'identifier à l'être humain réel, ce qui donne une toute autre effectivité aux impératifs que commande la reconnaissance de sa dignité, et pourtant n'être en rien asservie aux finitudes empiriques de la conscience de soi, ce qui coupe court dans le principe aux consternantes restrictions utilitaristes du respect qu'elle exige. Car le propre du processus civilisant qui en constitue la base est de pouvoir étendre sans cesse, au travers d'une constante expeerimentation éthique, le champ exigible de ce respect: centré sur l'individu conscient qu'on peut nommer personne pour soi, y a été incluse de plus en plus au fil des siècles, à partir de cette extension primordiale qu'est l'ancestral respect des morts, une dignité modulable de ceux qu'il y a à considérer comme des personnes en soi -- le nouveau-né, l'autiste, le dément, l'accidenté en état végétatif prolongé...
Traduction - anglais I shall summarize: we will say that the person is the value-form inherent in every human being, regardless of his/her status, from the sole fact that he/she should, as human and a member of society, be considered part of the civilized order of the person. Thus it is understood both that the person can, unlike a simple legal fiction or moral postulate, be identified as a real human being, which gives an entirely different effectiveness to imperatives that demand recognition of his/her dignity, and that the person can in no way be subject to the empirical finiteness of self-consciousness, which cuts short in principle the distressing utilitarian restrictions on the respect due to the person. The distinguishing feature of this civilizing process, which forms the basis of the person, is the ability continually to extend, through constant ethical experimentation, the required scope of this respect. Centered on the conscious individual, who can be called a person for him/herself, a flexible dignity has been extended, on the basis of the initial extension characterized by ancestral respect for the dead, to those who should be considered as persons in themselves – the newborn, the autistic, the insane, the accident victim in a prolonged vegetative state, etc.
français vers anglais: The Fraud of Moral Capitalism (by Yvon Quiniou) General field: Sciences sociales Detailed field: Sciences sociales, sociologie, éthique, etc.
Texte source - français La science et la technique (auxquelles l'économie est évidemment articulée) ne sont que des moyens et seul leur usage social peut être jugé. Ainsi une nouvelle technique de production qui augmente la productivité du travail n'est pas en elle-même porteuse de chômage et donc mauvaise; elle permet au contraire de diminuer le temps de travail et donc la peine des hommes : on peut produire autant en moins d'heures, avec les mêmes travailleurs ; ou encore, elle donne la possibilité de mieux rémunérer les salariés grâce aux gains de productivité. Sa valeur réside donc dans l'usage qu'on en fait.
Par opposition -- et c'est le grand enseignement de Karl Marx, cet oublié des théories économiques officielles jusqu'à la crise récente --, l'économie est constituée de pratiques par lesquelles certains humains (les capitalistes) se comportent d'une certaiine manière à l'égard d'autres humains (les ouvriers et les salariés en général) -- en les exploitant, en les soumettant à des cadences infernales, en les licenciant sous prétexte de compétitivité, ou en les opposant les uns aux autres par une culture du résultat ou de nouvelles règles de management dont on sait à quel point elles génèrent désormais une souffrance au travail proprement insuupportable.
Tout cela ne relève pas de la technique ou de la science, mais d'une pratique sociale qui organise le travail, qui est voulue comme telle sur la base d'objectifs mercantiles (le profit) et qui donc s'offre par définition au jugement moral: pratique humaine ou inhumaine, pratique morale ou pratique immorale. Marx l'avait clairement compris quand il affirmait que "l'économie politique n'est pas la technologie".
Plus largement -- car la puissance de la politique est ici en jeu --, c'est le type de réalité généralement prêté à l'économie qu'il faut récuser : une réalité objective et absolue, décrétée indépendante des hommes (alors que c'est eux qui la font) et soumise à des lois implacables, analogues à celles de la nature, qu'on ne saurait bien entendu juger. On ne critique pas la loi de la chute des corps ... même si elle peut faire mal occasionnellement! Cette dérive intellectuelle porte un nom : l'économisme. Ce dernier consiste non seulement à ériger l'activité économique en valeur primordiale subordonnant à elle toutes les autres, mais à considérer qu'elle est faite de processus soustraits à la responsabilité de la politique pour l'essentiel.
Traduction - anglais Science and technology (with which the economy is obviously articulated) are only means and only their social use can be judged. Thus, a new technique of production that increases labor productivity does not in itself imply unemployment, which would be bad. On the contrary, it allows labor time to be reduced and hence human effort. It is possible to produce as much in fewer hours with the same number of workers or pay the workers better thanks to productivity gains. Its value, then, lies in the use that is made of it.
In contrast – and this is the key teaching of Karl Marx, overlooked by official economic theories up to the recent crisis --, the economy is made up of practices by which some people (the capitalists) behave in a certain manner with regard to other people (workers and wage earners in general). The former exploit the latter, subject them to a furious pace at work, fire them under the pretext of competitiveness or play them off against each other through a culture of the result or new rules of management, and we know to what extent such rules lead to clearly unbearable suffering at work.
None of that derives from technology or science, but from a social practice that organizes labor. That practice is willed as such on the basis of market objectives (profit) and, then, exposes itself to moral judgment. It is either a human or inhuman practice, a moral or immoral practice. Marx clearly understood this when he asserted that “political economy ... is not technology”.
More broadly – because here the power of politics is at work – it is the kind of reality generally attributed to the economy that must be challenged: an objective and absolute reality, declared to be independent of human beings (although it is they who make it happen) and subjected to implacable laws, analogous to the laws of nature, which, of course, one cannot judge. One does not criticize the law of falling bodies, even if it occasionally causes harm! This intellectual inclination has a name: economism. This consists not only of erecting economic activity into an essential value, subordinating to itself all others, but in treating it as if it were made up of processes abstracted from political responsibility, for the most part.
français vers anglais: An Imperial Transatlantic Market (by Jean-Claude Paye) General field: Sciences sociales Detailed field: Gouvernement / politique
Texte source - français Le processus qui conduit à l'installation d'un grand marché transatlantique est l'inverse de celui de la construction de l'Union européenne. Alors que le marché commun européen est d'abord une structure économique basée sur la libéralisation des échanges de marchandises et ensuite sur la création d'une monnaie commune, le grand marché transatlantique est d'abord une construction politique. L'exercice de la souveraineté des autorités étasuniennes sur les populations européennes et la légitimation de ce pouvoir par les institutions européennes sont les conditions de la mise en place de nouveaux rapports de propriété et d'échange, que l'on pourrait nommer comme la fin de la propriété de soi, à savoir : transformer les données personnelles en marchandises et libérer de ce grand marché de toute entrave.
Traduction - anglais The current move to establish a transatlantic free trade area is occurring in the opposite way to that which led to the construction of the European Union. While the European common market is an economic structure based first on the liberalization of trade and then on the creation of a common currency, the transatlantic free trade area is above all a political construction. The exercise of sovereignty by US authorities over European populations and the legitimation of this authority by European institutions are the conditions for establishing new property and trade relations. This could be considered the end of self ownership, i.e., the transformation of personal data into commodities and the elimination of all barriers for this free trade area.
français vers anglais: The European Union under US Sovereignty (by Jean-Claude Paye) General field: Sciences sociales Detailed field: Gouvernement / politique
Texte source - français Le débat développé autour de la « Constitution » européenne, quelles que soient les positions défendues, pour ou contre le traité présenté, a induit un effet pervers, à savoir de laisser croire que ce projet constitutionnel serait une question centrale pour le devenir politique de l'Europe. Cependant, ce texte n'a rien de constituant, il n'installe pas une nouvelle forme de souveraineté. Il ne fixe pas les rapports entre populations et autorités constituées, ni ne sert de guide à l'organisation de ces dernières. Le refus des différentes populations, lorsqu'elles sont consultées, montre que cette procédure n'est pas non plus un projet des peuples européens, qu'il ne fait pas partie de leur imaginaire. En effet, cette « Constitution » n'a pas pour objet d'unifier la diversité des populations de l'ancien continent, mais simplement de faire écran au réel, au fait que l'Europe n'existe que dans la mesure où elle s'inscrit dans une structure politique globalisée, placée directement sous souveraineté américaine.
Traduction - anglais The intense debate around the European "Constitution", regardless of the position defended, whether for or against the treaty as presented, has had a pernicious effect in that it leads one to believe that this constitutional project is the central question for the political future of Europe. However, there is nothing constitutive about this text. It does not establish a new form of sovereignty. It does not lay out defined connections between populations and constituted authorities nor does it serve as a guide to organizing the latter. The rejection of this proposed constitution by the citizens of various countries, when they are consulted, shows that this process is no longer a project of European people themselves; it is not part of their ideal. In fact, the object of this "Constitution" is not to unify the diverse populations of the Old World, but simply to hide the reality, viz that Europe exists only insofar as it is incorporated into a globalized political structure under direct American sovereignty
français vers anglais: Financial Crisis or Systemic Crisis? (by Samir Amin) General field: Sciences sociales Detailed field: Sciences sociales, sociologie, éthique, etc.
Texte source - français La liste de « ce qui est nouveau » dans l’organisation des sociétés modernes dépasse certainement les domaines retenus ici. La littérature met souvent l’accent par exemple sur la révolution scientifique et technologique de notre temps (informatique, espace, nucléaire, exploitation du fond des mers, fabrication de matériaux nouveaux etc.). Celle-ci est indiscutable et importante. Je refuse néanmoins d’appréhender cette dimension de la réalité à travers les « technologistes » du discours dominant sur le sujet, faisant de ces lunettes innovations le moteur premier de l’histoire, appelant donc la société à « s’ajuster » aux contraintes qu’elles commanderaient. En contrepoint, dans les analyses que je propose, les technologies sont elles mêmes façonnées par les rapports sociaux dominants. Dans d’autres dimensions de la réalité la constatation de changements factuels importants ne s’impose pas moins. Au plan des rapports internationaux l’émergence de « puissances nouvelles » ne peut être écartée du champ du possible. Au plan des rapports sociaux la liste des « faits nouveaux » indiscutables pourrait paraître illimitée. Par exemple la fragmentation des marchés du travail et de l’organisation des systèmes productifs. Ou encore l’érosion des formes anciennes de l’expression politique au bénéfice d’affirmations nouvelles – ou renouvelées, ou renforcées – du genre, des identités (ethniques, religieuses, culturelles). Je crois néanmoins nécessaire d’articuler l’analyse de ces réalités à celle de la logique de la reproduction du système caractérisé par celles des transformations majeures que j’ai retenues.
Traduction - anglais The list of "what is new" in the organization of modern societies certainly goes beyond the areas mentioned here. The literature often emphasizes, for example, the scientific and technological revolution of our time (computers, outer space, nuclear, exploitation of the sea bottom, manufacture of new materials, etc.). This is undeniable and important. Nevertheless, I reject the understanding of this dimension of reality offered by the "technologists" of the dominant discourse, who make these innovations the primary motive force of history. In that discourse, society is called on to "adjust" to the constraints imposed by these innovations. In the analyses that I offer, on the other hand, technologies are themselves shaped by the dominant social relations. In other areas of reality, the observation of significant factual changes is no less imperative. In the area of international relations, the emergence of "new powers" cannot be ruled out as a possibility. At the level of social relations, the list of undeniable "new facts" appears to be endless. For example, there is the fragmentation of labor markets and of the organization of productive systems. Also, there is the erosion of old forms of political expression, which are being replaced by new -- or renewed or reinforced -- forms, such as gender and ethnic, religious or cultural identities. Nevertheless, I believe that it is necessary to articulate the analysis of these realities with the logic of the system's reproduction as characterized in the major transformations that I have outlined.
français vers anglais: The Stiglitz Report (by Samir Amin) General field: Sciences sociales Detailed field: Sciences sociales, sociologie, éthique, etc.
Texte source - français 6. La capture du discours écologiste par la culture politique du consensus (expression nécessaire de la conception du capitalisme – fin – de – l’histoire) n’est pas moins avancée.
Cette capture emprunte la voie facile. Car elle répond aux aliénations et illusions dont se nourrit la culture dominante, qui est celle du capitalisme. Voie facile parce que cette culture existe réellement, est en place, et en place dominante dans l’esprit de la majorité des êtres humains, au Sud comme au Nord.
En contrepoint l’expression des exigences de la contre culture du socialisme engage dans une voie difficile. Car la culture du socialisme n’est pas là, devant nous. Elle est futur à inventer, projet de civilisation, ouverte à l’imaginaire inventif. Des formules (comme « la socialisation par la démocratie et non par le marché » ; « la dominance de la culture substituée à celle de l’économique et de la politique à son service »), ne suffisent pas, en dépit de la puissance qu’elles ont pour amorcer le processus historique de la transformation. Car il s’agit d’un processus long, « séculaire », la reconstruction des sociétés sur d’autres principes que ceux du capitalisme tant au Nord qu’au Sud, ne pouvant être imaginée « rapide ». Mais la construction de l’avenir, même lointain, commence aujourd’hui
Traduction - anglais 6. The capture of ecological discourse by the political culture of consensus (the necessary expression of the concept of end-of-history capitalism) is no less advanced.
This capture takes the easy road because it responds to the alienations and illusions fostered by the dominant capitalist culture. It’s easy because this culture already exists, is established and dominant in the minds of the majority of human beings, in the South as well as the North.
On the other hand, the road that must be traveled to express the requirements of the socialist counter-culture is a difficult one because the culture of socialism is not there, before us. It is a future to be invented, a project for civilization, open to the inventive imagination. Formulas (such as "socialization by democracy and not by the market"; "dominance of culture instead of dominance of the economic and of the political in service of the latter") are not sufficient, despite the potential they have to initiate the historical process of transformation. This is a long process, perhaps "centuries long". The reconstruction of societies on principles other than those of capitalism, in the North as well as the South, cannot be supposed to be "rapid". But the construction of the future, even the distant one, begins today
français vers anglais: Non-Lethal Weapons in the Military Strategy of the United States (by Georges-Henri Bricet des Vallons) General field: Sciences sociales Detailed field: Militaire / défense
Texte source - français Dans la mesure où le concept de non-létalité postule pour finalité fonctionnelle d’un armement spécifique l’évitement de la mort et/ou la sauvegarde de la vie, il est manifestement « biopolitique ». Le concept d’arme non-létale s’inscrit dans ce recouvrement historique d’un thanato-pouvoir centralisé et restreint (société disciplinaire) par un biopouvoir massifiant et diffus (société de contrôle).
Partant de ce point de vue, cette analyse a pour objectif de décrypter le processus de légitimation dont le concept de non-létalité a fait l’objet dans le discours politico-militaire américain et son inscription dans la théorie stratégique occidentale. Mettre en relief le rôle joué par l’imaginaire stratégique et la « fiction technologique », c’est-à-dire la science « prospective », dans la génèse technique d’un armement, est capital pour saisir l’émergence d’une doctrine militaire. Il s’agit ici pour nous de comprendre comment une projection discursive – la théorie de la « non-létalité » –, incluse dans une mythologie stratégique – la « Transformation » –, a opéré et continue d’opérer dans la conception et la production d’un système d’arme ; comment donc la formation du discours stratégique influence, informe et instruit l’évolution des pratiques de la recherche techno-scientifique et ses fins
Traduction - anglais Insofar as the concept of non-lethality postulates the avoidance of death and/or the safeguarding of life as the functional purpose of a specific weapon, it is obviously ‘biopolitical’. The concept of the non-lethal weapon is part of the historical transition from a centralized and restrictive power of death (disciplinary society) to a massive and diffuse bio-power (society of control).
Starting from this standpoint, the objective of this analysis is to decipher the legitimation process of the concept of non-lethality in American politico-military discourse and its inclusion in Western strategic theory. Emphasizing the role played by the strategic imagination and the ‘technological fiction’, that is, ‘prospective’ science, in the technical genesis of a weapon is essential for grasping the emergence of a military doctrine. For us, it is a question of understanding how a discursive expectation -- the theory of ‘non-lethality’ -- included in a strategic mythology -- the ‘Transformation’ – has operated and continues to operate in the design and production of a weapon system. Thus, it is a question of how the formation of strategic discourse influences, informs and instructs the evolution of techno-scientific research practices and their objectives
français vers anglais: The French Approach to Governance (Notes du Jeudi 63, Ministry of Foreign Affairs) General field: Sciences sociales Detailed field: Org / dév. / coop internationale
Texte source - français Face à la nécessité de prendre en compte les contextes historiques et politiques des pays en développement, l’approche de la « bonne gouvernance » a ensuite évolué vers une acception plus large. Celle-ci vise à renforcer les capacités des gouvernants et des administrations, mais aussi à respecter et à mettre en œuvre des principes favorisant l’adhésion et la participation de l’ensemble des acteurs aux politiques qui les concernent en vertu d’une « appropriation » par les pays récipiendaires de leur politique de développement telle que par exemple évoquée par la Déclaration de Paris de mars 2005 sur l’efficacité de l’aide.
Néanmoins, ce consensus sur un principe général laisse place à des approches sensiblement différentes sur son contenu. La pluralité des définitions et des approches nourrit un débat de fond sur la rénovation des politiques de développement qui permet le dépassement du cadre restrictif de la « bonne gouvernance ».
La nécessité de réorienter le débat sur la gouvernance, en partenariat avec les pays en développement (notamment ceux de l’Union africaine), et de dépasser une pratique faisant de la Banque mondiale le principal animateur de la pensée internationale sur le sujet, ont notamment conduit la Commission Européenne à proposer une stratégie en la matière. Ce faisant la Commission s’est imposée dans le débat international et souhaite favoriser l’émergence d’une vision convergente entre États membres. La France, dont l’approche en matière de gouvernance est très proche de celle proposée par la Commission européenne, entend jouer un rôle important dans l’affirmation d’une pensée européenne harmonisée en la matière
Traduction - anglais Faced with the necessity of taking into account the historical and political contexts of developing countries, the “good governance” approach has now evolved towards a wider meaning. The new approach is directed at strengthening the capabilities of governing authorities and administrations, but also at respecting and implementing principles favoring the adherence and participation of all actors in the policies that concern them by virtue of “ownership”, on the part of recipient countries, of development policy, such as, for example, evoked by the Paris Declaration of March 2005 on the effectiveness of aid.
Nevertheless, this consensus on a general principle leaves room for quite different approaches to its content. The multiplicity of definitions and approaches fuels a fundamental discussion on the reform of development policies that makes it possible to go beyond the restrictive framework of “good governance”.
The necessity of reorienting the debate on governance in partnership with the developing countries (notably those of the African Union) and going beyond a practice that makes the World Bank the main driving force of international thinking on the subject has, in particular, led the European Commission to propose a strategy in the matter. As a result, the Commission has become involved in the international debate and favors the emergence of a convergent view among member States. France, whose approach in the matter of governance is very close to the one proposed by the European Commission, intends to play an important role in the assertion of a standard European approach to the subject
More
Less
Expérience
Années d'expérience en traduction : 20. Inscrit à ProZ.com : Oct 2005.
I specialize in translating scholarly works from French into English. My subject areas include philosophy, history, political economy, sociology, anthropology and literary theory. Please refer to my resume for details on published and unpublished translations.
My regular rate is US$.10 per word, though I am willing to negotiate a different rate for longer works. Since my focus is on scholarly documents for publication, I generally use Microsoft Word to prepare my translations for delivery to clients. However, I am willing to consider using other programs as needed.
Mots clés : French to English, translation of scholarly works, translation of academic documents, translation, philosophy, sociology, history, political economy, anthropology, literary theory