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anglais vers français: From stress to distress: Conceptualizing the British family farming patriarchal way of life General field: Sciences sociales Detailed field: Agriculture
Texte source - anglais abstract
‘Rural stress’ and ‘farming stress’ are terms that have become commonly appropriated by British health-
based academic disciplines, the medical profession and social support networks, especially since the
agricultural ‘crises’ of B.S.E. and Foot and Mouth disease. Looking beyond the media headlines, it is
apparent that the terms in fact are colloquial catch-alls for visible psychological and physiological
outcomes shown by individuals. Seldom have the underlying causes and origins of presentable medical
outcomes been probed, particularly within the context of the patriarchal and traditionally patrilineal way
of life which family forms of farming business activity in Britain encapsulate. Thus, this paper argues that
insufficient attention has been paid to the conceptualization of the terms. They have become both
over-used and ill-defined in their application to British family farm individuals and their life situations. A
conceptual framework is outlined that attempts to shift the stress research agenda into the
unilluminated spaces of the family farming ‘way of life’ and focus instead on ‘distress’. Drawing upon
theorization from agricultural and feminist geography together with cultural approaches from rural
geography, four distinct clusters of distress originate from the thoughts of individuals and the social
practices now required to enact patriarchal family farming gender identities. These are explored using
case study evidence from ethnographic repeated life history interviews with members of seven farming
families in Powys, Mid Wales, an area dominated by family forms of farming business. Future research
agendas need to be based firmly on the distressing reality of patriarchal family farming and also be
inclusive of those who, having rejected the associated way of life, now lie beyond the farm gate.
1. Farming and stress
Farming stress and suicide have now become synonymous with
the outcomes of agricultural restructuring on individual farmers in
many developed market economies. Both have been investigated
by researchers since the 1980s and reported in terms of greater
farmer isolation, ill-health and anxiety
. In Britain, the presence of stress and suicide has been magnified by agricultural ‘disasters’ such as B.S.E. and Foot and Mouth disease, with media headlines further sensationalizing the ‘crisis’ of socio-economic changes in the countryside and the ensuing (supposed) cultural clashes between ‘town’ and ‘country’ (see Brookes, 2002, for a typical example). It therefore comes as no surprise that the terms ‘rural stress’ and ‘farming stress’ have been used with increasing frequency and vigour in Britain over recent years, yet there has been constant disregard for conceptualization of the terms. One manifestation has been the appropriation and utilization of the term ‘rural stress’ to describe the support available to farmers as they struggle to cope with change and crisis. The UK has led the
way due to the proliferation of networks under the rural/farming
stress banner from the mid-1990s. Nationally, support became
available for stressed farmers through groups such as the Farm
Crisis Network (FCN, founded 1993) and the Rural Stress In-
formation Network (RSIN, formed 1994). At a local level, networks
have been established in many counties of the UK . To varying degrees, these have operated in partnership with, or as well as, the national networks. The trend is evident in the international context too, with networks such as the ‘Manitoba Farm and Rural Stress Line’ in Canada having been set up in 2000 to assist farmers as they respond to the need for business restructuring. One discernible feature is that the existence of networks mirrors the appearance of farming disasters in the
imagination of media and public. As agricultural crises retreat,
funding becomes withdrawn and stress networks similarly recede.
However, the issue of ‘stress’ in farming is less ephemeral than its
interpretation through networks might suggest.
Traduction - français Résumé
« Le stress rural » et le « stress agricole » sont des termes qui se sont popularisés, et que les disciplines académiques axées sur la santé, la profession médicale ainsi que les réseaux sociaux de soutien se sont appropriés, spécialement depuis les « crises » agricoles de la vache folle et de la fièvre aphteuse.
Au-delà des gros titres médiatiques, il apparait comme évident que ces termes sont des fourre-tout devenus familiers pour décrire certains symptômes observés chez des individus.
Ceux-ci n’expriment que rarement les causes sous-jacentes et les origines médicales présentables des résultats d’enquêtes, en particulier dans le contexte patriarcal et traditionnellement patrilinéaire de la vie que les schémas familiaux et les activités des entreprises agricoles en Grand Bretagne véhiculent. Ainsi, ce document soutient qu’une attention insuffisante a été accordée à la conceptualisation des termes. Dans leur application aux individus des fermes familiales britanniques et leurs situations de vie, ils sont devenus à la fois surutilisés et mal définis.
Il s’agit d’esquisser un cadre conceptuel qui tente de déplacer le programme de recherche sur le stress dans les zones d’ombre du « mode de vie » agricole familial, en se concentrant plutôt sur la « détresse ». En s’inspirant des théories de géographie agricole et féministe ainsi que des approches culturelles de la géographie rurale, quatre types de détresses distincts apparaissent, provenant des pensées individuelles et des pratiques sociales requises de nos jours pour adopter les identités de genre d’une famille agricole patriarcale.
Ceux-ci sont explorés en s’appuyant sur les résultats d’études de cas provenant d’entrevues ethnographiques d’histoire de vie avec les membres de sept familles d’agriculteurs à Powys, dans le centre du Pays de Galles, une région dominée par les entreprises agricoles de forme familiale.
Les futurs programmes de recherche devront s’ancrer fermement dans la réalité affligeante de l’agriculture familiale patriarcale, en prenant en compte les personnes qui, ayant rejeté les formes agricoles en association (formes sociétaires …) , se trouvent maintenant hors de la ferme.
1 – Agriculture et stress
Le stress agricole et le suicide sont maintenant synonymes des conséquences de la restructuration agricole sur les agriculteurs individuels, dans de nombreuses économies de marchés développés.
Les deux furent étudiés par des chercheurs depuis les années 1980 et rapportés comme comportant un plus grand isolement des agriculteurs, une plus mauvaise santé et anxiété.
(…) En Angleterre, la présence de stress et de suicides a été amplifiée par des « catastrophes » comme la Vache Folle et la fièvre aphteuse, avec des manchettes médiatiques toujours plus sensationnalistes concernant la crise des changements socio-économiques dans la campagne, et les affrontements entre « urbains » et « ruraux » supposés en découler.
C’est donc sans surprise que les termes « stress rural » et « stress agricole » ont été utilisés vigoureusement et à une fréquence grandissante en Grande Bretagne ces dernières années, toutefois dans un mépris constant pour la conceptualisation des termes.
Un exemple fut l’appropriation et l’utilisation du terme « stress rural » pour décrire le soutien offert aux agriculteurs tandis qu’ils luttaient pour faire face au changement et à la crise. Le Royaume Uni a ouvert la voie en raison de la prolifération de réseaux regroupés sous la bannière du stress rural/agricole depuis le milieu des années 1990.
A l’échelle nationale, le soutien s’est rendu disponible pour les agriculteurs en situation de stress à travers des groupes comme le Farm Crisis Network (FCN, fondé en 1993), et le Rural Stress Information Network – réseau d’information sur le stress agricole- (RSIN, formé en 1994).
A échelle locale, les réseaux se sont établis dans de nombreux comtés du Royaume Uni (…).
A différents degrés, ceux-ci (les réseaux) ont opéré en partenariat avec, ou de la même manière que les réseaux nationaux. La tendance est également évidente au sein du contexte international, avec des réseaux comme le « Manitoba Farm and Rural Stress Linde » au canada, établi en 2000 pour aider les agriculteurs à répondre aux besoins de restructuration entrepreneuriale. Une particularité perceptible est que l’existence de réseaux reflète l’apparition de désastres agricoles dans l’imagination des médias et du public. Alors que les crises agricoles reculent, les financements s’effacent et les réseaux de crise reculent simultanément.
(…)
Cependant, le problème du « stress » en agriculture est bien moins éphémère que son interprétation au travers de réseaux semble le suggérer.
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