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Services
Translation, Editing/proofreading
Compétences
Spécialisé en :
Environnement et écologie
Org / dév. / coop internationale
Droit (général)
Bénévolat / Travail pro bono
Est disponible pour travailler bénévolement pour des organisations à but non lucratif enregistrées
Tarifs
All accepted currencies
Euro (eur)
Historique des projets
67 projets indiqués
Détails du projet
Résumé du projet
Confirmation
Translation Volume : 2314 words Terminé : Oct 2024 Languages: anglais vers français
The Lancet Press Release
Environnement et écologie
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Translation Volume : 8000 words Terminé : Oct 2024 Languages: anglais vers français
EIA Briefing
Environnement et écologie
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Translation Volume : 2100 words Terminé : Aug 2024 Languages: anglais vers français
Climate Central Press Release
Environnement et écologie
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Translation Volume : 8062 words Terminé : Apr 2024 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 1000 words Terminé : Apr 2024 Languages: anglais vers français
Ember Press Release
Environnement et écologie
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Translation Volume : 500 words Terminé : Mar 2024 Languages: anglais vers français
The ICCF Group Miumbo International Conference website
Environnement et écologie
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Translation Volume : 8441 words Terminé : Mar 2024 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 10364 words Terminé : Feb 2024 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 12624 words Terminé : Jan 2024 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 3538 words Terminé : Dec 2023 Languages: anglais vers français
Introduction to the Voluntary Carbon Market
Environnement et écologie
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Editing/proofreading Volume : 7017 words Terminé : Dec 2023 Languages: anglais vers français
Introduction to the Voluntary Carbon Market
Environnement et écologie
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Editing/proofreading Volume : 3455 words Terminé : Dec 2023 Languages: anglais vers français
Introduction to the Voluntary Carbon Market
Environnement et écologie
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Translation Volume : 5411 words Terminé : Dec 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 2660 days Terminé : Nov 2023 Languages: anglais vers français
Carbon Tracker Report and Policy Brief: Driving change
Environnement et écologie
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Translation Volume : 2565 days Terminé : Nov 2023 Languages: anglais vers français
Carbon Tracker Report and Policy Brief: Petrostates of Decline
Environnement et écologie
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Translation Volume : 4776 words Terminé : Nov 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 450 words Terminé : Oct 2023 Languages: anglais vers français
PPCA Leaflet
Environnement et écologie
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Translation Volume : 1400 words Terminé : Oct 2023 Languages: anglais vers français
GSCC Press Release: Global Health and Medical Community Unite to Demande End Fos
Environnement et écologie
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Translation Volume : 3300 words Terminé : Oct 2023 Languages: anglais vers français
Stockholm Environment Institute Executive Summary: The Production Gap Report
Environnement et écologie
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Translation Volume : 2700 words Terminé : Oct 2023 Languages: anglais vers français
The Lancet Press Release: soaring health risks of persistent global inaction
Environnement et écologie
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Translation Volume : 8443 words Terminé : Oct 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 5323 words Terminé : Sep 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 900 words Terminé : Aug 2023 Languages: anglais vers français
GSCC COP28 Letter: fossil fuel phase-out
Environnement et écologie
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Translation Volume : 9864 words Terminé : Aug 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 8011 words Terminé : Jul 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 7445 words Terminé : Jun 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 1800 words Terminé : May 2023 Languages: anglais vers français
ACED Press Release: Just Transition Report
Environnement et écologie
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Translation Volume : 2750 words Terminé : May 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 30000 words Terminé : Apr 2023 Languages:
anglais vers français
ACED Report: Just Transition: A Climate, Energy and Development Vision for Afric
Environnement et écologie
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Translation Volume : 1200 words Terminé : Apr 2023 Languages:
anglais vers français
Ember Press release: Global Electricity Review 2023
Environnement et écologie
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Translation Volume : 15000 words Terminé : Mar 2023 Languages: anglais vers français
Climate Science 2030 (IPCC Website)
Environnement et écologie
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Translation Volume : 4621 words Terminé : Mar 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 2500 words Terminé : Feb 2023 Languages: anglais vers français
IPCC Briefing: Climate Change Assessment Report
Environnement et écologie
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Translation Volume : 3000 words Terminé : Feb 2023 Languages: anglais vers français
Global Energy Monitor Briefing
Environnement et écologie
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Translation Volume : 5490 words Terminé : Feb 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 4026 words Terminé : Jan 2023 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 8558 words Terminé : Dec 2022 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 500 words Terminé : Nov 2022 Languages: anglais vers français
PPCA Executive Summary
Environnement et écologie
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Translation Volume : 500 words Terminé : Nov 2022 Languages: anglais vers français
PPCA Declaration
Environnement et écologie
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Translation Volume : 8688 words Terminé : Nov 2022 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 0 days Terminé : Oct 2022 Languages: anglais vers français
The Lancet Press Release
Environnement et écologie
Pas de commentaire.
Translation Volume : 0 days Terminé : Oct 2022 Languages: anglais vers français
The BMJ Press Release
Environnement et écologie
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Translation Volume : 1500 days Terminé : Sep 2022 Languages: anglais vers français
icct Executive Summary
Environnement et écologie
Pas de commentaire.
Translation Volume : 4587 words Terminé : Sep 2022 Languages: anglais vers français
International Relations abstracts
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 3231 words Terminé : Aug 2022 Languages: anglais vers français
Internation Relations Abstracts
IR abstracts translated in August 2022
Org / dév. / coop internationale
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Translation Volume : 8500 words Terminé : Apr 2022 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
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Translation Volume : 5700 words Terminé : Feb 2022 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
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Translation Volume : 2500 words Terminé : Dec 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - International Child Abduction
Droit (général)
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Translation Volume : 11000 words Terminé : Dec 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - International Child Abduction
Droit (général)
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Translation Volume : 6500 words Terminé : Nov 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case
Droit (général)
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Translation Volume : 1000 words Terminé : Nov 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - International Child Abduction
Droit (général)
Pas de commentaire.
Translation Volume : 4000 words Terminé : Nov 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
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Translation Volume : 1300 days Terminé : Nov 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
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Translation Volume : 8000 days Terminé : Oct 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
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Translation Volume : 3100 words Terminé : Aug 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
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Translation Volume : 14600 words Terminé : Aug 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case
Droit (général)
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Translation Volume : 9400 words Terminé : Jul 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
Pas de commentaire.
Translation Volume : 11000 words Terminé : Jun 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
Pas de commentaire.
Translation Volume : 9000 words Terminé : Jun 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
Pas de commentaire.
Translation Volume : 5600 words Terminé : May 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
Pas de commentaire.
Translation Volume : 3500 words Terminé : Apr 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
Pas de commentaire.
Translation Volume : 20800 words Terminé : Mar 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
Pas de commentaire.
Translation Volume : 22800 words Terminé : Mar 2021 Languages: anglais vers français
GDPR e-learning modules for American DPOs
Droit (général)
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Translation Volume : 2700 words Terminé : Jan 2021 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Witness Statement
Droit (général)
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Translation Volume : 9600 words Terminé : Jun 2020 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
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Translation Volume : 5300 words Terminé : Apr 2020 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
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Translation Volume : 7800 words Terminé : Apr 2020 Languages: anglais vers français
Legal Aid Case - Social Services
Droit (général)
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anglais vers français: Climate Science 2030 General field: Sciences Detailed field: Environnement et écologie
Texte source - anglais Climate change and biodiversity
Climate change and biodiversity loss are two of the most important challenges we face, and these interconnect in many ways.
Even though life on Earth has always been evolving in a changing climate, the relative stability over recent millennia has provided favourable conditions for both wildlife and human civilisations. Many plants and animals have adapted to specific temperatures or water availability. But with those now changing due to rapid warming, many species will not be able to adapt in time. Some species, especially those in polar and mountain regions, have nowhere to escape the rising temperatures and so face extinction. Moreover, altered climate signals like the early onset of spring interfere with seasonal activities, such as blooming or mating, with these disruptions having knock-on effects in the food chain and ecosystems.
Wildfires, heat waves and other extreme weather events devastate entire ecosystems, both on land and in the ocean. Recovering from these one-off events, which are growing in intensity and frequency, is also more and more difficult. The stress induced by climate change, both acute and chronic, only further exacerbates other risks – for example, from cutting down forests, or air, water and soil pollution, excessive hunting and fishing, or the spread of invasive species, and so on.
Additionally, nature has always been crucial in relieving the pressure caused by humans on the global climate. More than half of all CO2 emissions from our activity is captured by plants through photosynthesis and temporarily stored in living and dead biomass, or dissolved in the ocean. Living organisms also affect the physical parameters of the climate system, such as land surface reflectivity and the formation of clouds and dust in the atmosphere.
Healthy and diverse ecosystems therefore can help humans survive climate impacts such as extreme weather – for instance, intact forests retain rainwater and reduce damage from flooding, whereas coastal wetlands prevent erosion and flooding from sea-level rise. Ecosystems can also help us adapt to the changing climate, supporting livelihoods and creating sustainable food and energy solutions for local communities.
Important though it is, protecting biodiversity from climate change is not just about preserving beautiful living things for their own sake. Coral reefs, threatened by more frequent marine heat waves, support lots of fishing livelihoods. Forests hold economic and cultural value for countless local communities. Furthermore, as ongoing warming and environmental degradation erode the carbon-storing capacity of natural ecosystems, there is a significant and increasing risk of feedback loops, making an already bad situation worse.
The IPCC and IPBES (the Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services), have concluded that biodiversity loss and climate change are inseparable threats to humanity that must be addressed together. If we fail to do so, we risk irreversible losses and damages. But, on the other hand, success will mean additional benefits for our health and quality of life.
What does projected warming mean for biodiversity?
The 2022 IPCC Working Group II report on impacts and adaptation goes into great detail on what would happen to plants, animals and whole ecosystems in different scenarios of warming. For example, marine and coastal ecosystems, such as kelp forests or seagrass meadows, will be irreversibly damaged or destroyed if temperature rise exceeds the 1.5°C threshold. Coral reefs alone face a decline of 70-90% at this level of warming, while at 2°C the decline is projected to reach 99%. Conservation efforts for most coral reefs will have little success past 1.5°C of warming. Beyond average temperature increase, ocean and coastal ecosystems are also threatened by marine heat waves, which are projected to become 20 times more frequent even if warming is limited to 2°C.
Traduction - français Changement climatique et biodiversité
Le changement climatique et la perte de biodiversité figurent parmi les plus importants défis auxquels nous sommes confrontés, et ils interagissent de bien des façons.
Bien que la vie sur Terre ait toujours été caractérisée par le changement du climat, la stabilité relative des derniers millénaires a créé des conditions favorables pour la faune, la flore et les civilisations humaines. Les plantes et les animaux se sont largement adaptés à des températures spécifiques et à la disponibilité de l’eau. Or, comme ces conditions évoluent rapidement à cause du réchauffement, nombre d’espèces ne seront pas en mesure de s’adapter à temps. Certaines espèces, en particulier celles des régions polaires et montagneuses, n’ont aucune possibilité d’échapper à la montée des températures et risquent de disparaître. De plus, la modification des signaux climatiques, le printemps qui arrive en avance par exemple, perturbe les activités saisonnières, comme la floraison ou la reproduction. Ces perturbations s’accompagnent elles-mêmes de répercussions sur la chaîne alimentaire et les écosystèmes.
Les feux de forêt, les vagues de chaleur et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes détruisent des écosystèmes tout entiers, que ce soit sur terre ou en mer. L’intensité et la fréquence de ces phénomènes ne cessent de s’amplifier, et il devient de plus en plus difficile de s’en remettre. La tension induite par le changement climatique, aussi importante que chronique, ne fait qu’aggraver d’autres risques, notamment issus de l’abattage de forêts, de la pollution de l’air, de l’eau et des sols, de la chasse et de la pêche excessives ou de la prolifération des espèces invasives.
La nature a par ailleurs toujours joué un rôle essentiel lorsqu’il s’agit de réduire la pression sur le climat mondial d’origine humaine. Plus de la moitié de toutes les émissions de CO2 issues de notre activité est capturée par les plantes grâce à la photosynthèse. Elles sont ensuite temporairement stockées dans la biomasse vivante et morte, ou dissoutes dans l’océan. Les organismes vivants influencent aussi les paramètres physiques du système climatique, comme la réflectivité des surfaces ou la formation des nuages et de la poussière dans l’atmosphère.
La présence d’écosystèmes variés et en bonne santé peut donc nous aider à survivre aux conséquences climatiques comme les phénomènes météorologiques extrêmes. Par exemple, quand elles sont intactes, les forêts retiennent l’eau de pluie et réduisent l’ampleur des dommages provoqués par les inondations. Les zones humides côtières, quant à elles, préviennent l’érosion et les inondations engendrées par l’élévation du niveau de la mer. Les écosystèmes peuvent aussi nous aider à nous adapter à l’évolution du climat, à subvenir à nos besoins et créer des solutions durables pour l’alimentation et l’énergie de chaque communauté.
Malgré toute son importance, protéger la biodiversité contre le changement climatique ne se résume pas qu’à préserver de magnifiques êtres vivants. Sans les récifs coralliens, aujourd’hui menacés par des vagues de chaleur marines de plus en plus fréquentes, un grand nombre de pêcheurs ne pourront plus vivre de leur travail. Les forêts détiennent une valeur économique et culturelle pour de multiples communautés locales. De plus, le réchauffement et la dégradation environnementale actuels nuisent gravement à la capacité de stockage du carbone des écosystèmes naturels. Tout risque donc d’aller de mal en pis, car la probabilité d’apparition de boucles de rétroaction s’accroît.
Le GIEC et l’IPBES (la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) ont conclu que la perte de biodiversité et le changement climatique sont des menaces indissociables, auxquelles l’humanité doit formuler une réponse commune. Si nous échouons, nous subirons des pertes et dommages irréversibles. Mais si nous réussissons, les bienfaits sur notre santé et notre qualité de vie seront palpables.
Quelles sont les conséquences du réchauffement projeté pour la biodiversité ?
Le rapport de 2022 du Groupe de travail II du GIEC sur les conséquences et l’adaptation détaille précisément ce qui arrivera aux plantes, aux animaux et aux écosystèmes entiers selon différents scénarios de réchauffement. Par exemple, les écosystèmes marins et côtiers, comme les forêts de varech ou les prairies sous-marines, subiront des dommages irréversibles, voire seront détruits, si la hausse des températures dépasse le seuil de 1,5°C. 70 à 90 % des récifs coralliens risquent de disparaître à ce niveau de réchauffement. À 2°C ce chiffre passe à 99%. Pour la plupart d’entre eux, les efforts de conservation resteront vains au-delà de 1,5°C de réchauffement. En dehors de l’augmentation de la température moyenne, les écosystèmes océaniques et côtiers sont également menacés par les vagues de chaleur marines. Or, même si nous réussissons à limiter le réchauffement à 2°C celles-ci devraient être multipliées par 20.
anglais vers français: Global Energy Monitor Briefing General field: Sciences Detailed field: Environnement et écologie
Texte source - anglais Changing of the Guard: the New Hubs of Gas Extraction in Africa
A seismic shift is on the horizon for gas extraction in Africa, with many of the new pre-production fields proposed in countries that historically have not exploited fossil fuels, a trend that would run counter to the global scientific consensus calling for a halt to the construction of new fossil fuel infrastructure.
Global Energy Monitor’s (GEM) Global Oil and Gas Extraction Tracker (GOGET) includes data on 421 extraction projects, with 79 fields in the pre-production stages. While historically Nigeria, Egypt, Libya, and Algeria have had the most proven gas reserves and production, data in GOGET show that 84 percent of new reserves in pre-production are located in recent entrants to Africa’s gas market—Mozambique, Senegal, Tanzania, Mauritania, South Africa, Ethiopia, and Morocco.
These new reserves total more than 5137.5 billion cubic meters (bcm), with potential emissions equaling about 11.9 billion tons of CO2, with production from many of these fields facing opposition due to the potential impacts to local ecosystems and communities.
These countries are expected to drive gas development volumes in the near term, with ‘Mozambique, Mauritania, Tanzania, South Africa, and Ethiopia accounting for more than half of Africa’s gas production by 2038.’ If industry plans for this wave of new gas field extraction projects are allowed to proceed, Africa’s gas production would increase by a third by 2030. An estimated US$329 billion greenfield investment is required for the development of both gas extraction and export infrastructure.
Yet most of these gas field developments are destined for export, doing little to address low electrification rates across the continent, while also exposing Africa’s energy mix to the volatility of gas markets. African investment in the development of extraction infrastructure in previously undeveloped areas will likely lead to serious impacts on locals’ health and the environment, while exacerbating climate change and reducing Africa’s ability to invest in its own energy transition and the electrification of its communities.
This briefing details the emerging players in Africa’s gas market, the key fields proposed for development, and the cost and ownership structure of this buildout and concludes that the export orientation of gas developments will do little to address the challenges Africa faces in achieving universal access to clean, affordable, and reliable energy.
Traduction - français Les nouveaux centres d’extraction d’Afrique
En Afrique, l’extraction gazière évolue : nombre de nouveaux sites de préproduction sont proposés dans des pays qui jusqu’ici n’exploitaient pas les combustibles fossiles. Cette tendance s’inscrit en opposition du consensus scientifique mondial qui prône l’arrêt de la construction de nouvelles infrastructures d’exploitation de combustibles fossiles.
Le tracker de l’extraction mondiale de gaz et de pétrole (GOGET) de Global Energy Monitor (GEM) recense des données sur 421 projets d’extraction, dont 79 aux étapes de préproduction. Traditionnellement, ce sont au Nigéria, en Égypte, en Libye et en Algérie que se trouvent les réserves et les sites de production de gaz les plus prouvés. Néanmoins, les données du GOGET montrent que 84 pour cent des nouvelles réserves en préproduction se situent chez de nouveaux entrants sur le marché du gaz africain : le Mozambique, le Sénégal, la Tanzanie, la Mauritanie, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie et le Maroc.
Ces nouvelles réserves se chiffrent à plus de 5 137,5 milliards de mètres cubes (mmc), qui généreraient environ 11,9 milliards de tonnes d’émission de CO2. Aussi, les répercussions potentielles sur les communautés et écosystèmes locaux alimentent l’opposition à la production sur ces champs.
Sur le court terme, ces pays devraient stimuler le développement des activités gazières, car « le Mozambique, la Mauritanie, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie représenteront plus de la moitié de la production gazière de l’Afrique d’ici 2038 ». Si tous ces nouveaux projets d’exploitation de champs gaziers sont sanctionnés, la production de gaz africaine augmenterait d’un tiers d’ici 2030. Le développement de l’extraction gazière et de l’infrastructure d’exportation nécessiterait un investissement sur site vierge de 329 milliards de dollars.
Or, comme la grande majorité de ces développements de champs gaziers est destinée à l’exportation, ils n’auront que peu d’effet sur le faible taux d’électrification du continent. Le mix énergétique de l’Afrique, quant à lui, sera exposé à la volatilité des marchés du gaz. L’investissement africain dans le développement d’infrastructures d’extraction sur des sites vierges s’accompagnera certainement de graves conséquences pour la santé et l’environnement des populations locales. Le changement climatique risque de s’aggraver, alors que la capacité d’investissement de l’Afrique dans sa propre transition énergétique et l’électrification de ses communautés sera plus faible.
Ce résumé présente les acteurs émergents du marché du gaz africain, les champs clés dont l’exploitation est proposée, mais aussi le coût et la structure de propriété des projets. Pour conclure, il montre qu’à cause de la destination des exportations de ces sites gaziers, l’Afrique en retirera des bénéfices très limités lorsqu’il s’agit d’offrir l’accès à des énergies propres, abordables et fiables à tous.
anglais vers français: PPCA Declaration General field: Sciences Detailed field: Environnement et écologie
Texte source - anglais PPCA DECLARATION
In 2015, the world gathered in Paris and committed to take action to spur on clean growth and avoid catastrophic climate change.
Coal-fired power plants produce almost 40 percent of global electricity today, making carbon pollution from coal a leading contributor to climate change.
The health effects of air pollution from burning coal, including respiratory diseases and premature deaths, impose massive costs in both human and economic terms. Analysis has found that more than 800,000 people die each year around the world from the pollution generated by burning coal.
As a result, phasing out unabated coal power is one of the most important steps governments can take to tackle climate change and meet our commitment to keep global temperature increase well below 2°C, and to pursue efforts to limit it to 1.5°C.
To meet the Paris Agreement, analysis shows that coal phase-out is needed no later than by 2030 in the OECD and EU28, and no later than by 2040 in the rest of the world.
The cost of generating electricity from wind and solar have plummeted; with the result that clean power is the low-cost option in a growing number of jurisdictions worldwide. Global investments in new renewable power now significantly surpass those in new coal-fired electricity, and clean growth represents an opportunity worth trillions of dollars.
Countries moving to low-carbon, climate-resilient economies are already seeing environmental, economic and human health benefits. Our coalition wants to help accelerate that transition.
The Powering Past Coal Alliance brings together a diverse range of governments, businesses and organisations that are united in taking action to accelerate clean growth and climate protection through the rapid phase-out of unabated coal power.
We commit to achieve that phase-out in a sustainable and economically inclusive way, including appropriate support for workers and communities.
More specifically:
• Government members commit to phasing out existing unabated coal power generation and to a moratorium on any new coal power stations without operational carbon capture and storage, within their jurisdictions.
• Business and other non-government members commit to powering their operations without coal.
• All members commit to supporting clean power generation through their policies (whether public or corporate, as appropriate) and investments, and to restricting financing for unabated coal power generation, i.e. without carbon capture and storage.
To support these goals, the members of the Powering Past Coal Alliance will work together to share real-world examples and best practices to support the phase-out of unabated coal, including through climate financing, and to adopt practical initiatives to support this transition, including through developing clean energy plans and targets.
We will also encourage our peers to join us in the Powering Past Coal Alliance to build a better world for our kids and grandkids.
Traduction - français DÉCLARATION DE LA PPCA
En 2015, le monde s’est réuni à Paris pour s’engager à prendre des mesures visant à générer une croissance propre et à éviter un changement climatique catastrophique.
Les centrales à charbon produisent près de 40 pour cent de l’électricité mondiale aujourd’hui ; la pollution par le dioxyde de carbone issu du charbon constitue donc l’un des principaux responsables du changement climatique.
La pollution de l’air provoquée par la combustion du charbon entraîne des répercussions sur la santé, notamment des maladies respiratoires et des décès prématurés, aux coûts très importants, tant en termes humains qu’économiques. Au niveau mondial, 800 000 décès chaque année seraient issus de la pollution générée par la combustion du charbon.
Par conséquent, la suppression progressive du recours intensif au charbon représente l’une des mesures les plus importantes que peut prendre un gouvernement : pour faire face au changement climatique, respecter notre engagement de maintenir l’augmentation des températures mondiales bien en dessous de 2 °C et s’efforcer de la limiter à 1,5 °C.
Pour respecter l’Accord de Paris, selon cette analyse, la suppression progressive du charbon doit intervenir avant 2030 dans l’OCDE et l’UE, et avant 2040 dans le reste du monde.
Le coût de la production solaire et éolienne d’électricité a chuté. Ainsi, l’énergie propre s’impose désormais comme l’option la plus économique dans un nombre croissant de juridictions de notre planète. Au niveau mondial, les nouveaux investissements dans les énergies renouvelables dépassent aujourd’hui de loin ceux dans l’électricité issue de la combustion du charbon, tandis que la croissance propre représente une opportunité d’investissement qui se chiffre à des milliers de milliards de dollars américains.
Les pays dont les économies tendent vers la résilience climatique et les faibles émissions de carbone constatent déjà les effets positifs sur l’environnement, l’économie et la santé humaine. Notre coalition désire contribuer à l’accélération de cette transition.
L’Alliance : Énergiser au-delà du charbon (Powering Past Coal Alliance ou PPCA) rassemble un large éventail de gouvernements, d’entreprises et d’organisations, ayant en commun la volonté d’agir pour accélérer la croissance propre et la protection climatique par le biais d’une suppression rapide du recours intensif au charbon.
Nous nous engageons à réussir cette suppression progressive de façon durable et inclusive sur le plan économique, notamment par un soutien adéquat de la population active et des communautés.
Plus précisément :
• Les gouvernements adhérents s’engagent à supprimer progressivement la production d’électricité issue du recours intensif au charbon et à instaurer un moratoire sur les nouvelles centrales à charbon dépourvues d’un système de captage et de stockage du carbone fonctionnel, au sein de leur territoire.
• Les entreprises et autres adhérents non gouvernementaux s’engagent à ne pas avoir recours au charbon dans leurs activités.
• Tous les adhérents s’engagent à soutenir la production d’électricité propre au travers de leurs politiques (qu’elles soient publiques ou privées) et investissements, et à limiter les financements pour la production d’électricité issue du recours intensif au charbon, c’est-à-dire sans système de captage et de stockage.
Pour parvenir à ces objectifs, les adhérents de l’Alliance : Énergiser au-delà du charbon collaborent et partagent des exemples réels et des bonnes pratiques pour soutenir la suppression progressive du recours intensif au charbon, notamment par le biais du financement climatique. Ils mettent aussi en place des actions concrètes en soutien à cette transition, y compris grâce à l’élaboration de programmes et d’objectifs liés à l’énergie propre.
Nous encouragerons également nos pairs à nous rejoindre au sein de l’Alliance : Énergiser au-delà du charbon pour construire un monde meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants.
anglais vers français: The ICCF Group International Conference on the Miombo Forest Initiative Website General field: Sciences Detailed field: Environnement et écologie
Texte source - anglais The Miombo Forest and Woodlands
The Miombo woodlands cover more than 1 million square miles across southern Africa and provide numerous goods and services that sustain the livelihoods for and feed more than 300 million inhabitants. Including tropical and subtropical grasslands, shrubland, and savannas, the Miombo woodlands comprise the largest ecosystem of dry tropical forests in the world and are responsible for sustaining the Greater Zambezi, one of the most important transborder hydrographic basins.
Issues
The large variety of species found in the woodlands provide diversified ecosystems services and products, which are extremely important for subsistence and income generation for local populations. However, a growing population and resulting increased demand for agricultural land, combined with unsustainable use and overharvesting of natural resources in parts of the Miombo woodlands and impacts of a changing climate, pose a serious threat to the products and services of the woodlands, and to the livelihoods depending on them.
The President's initiative
The Republic of Mozambique has an unwavering commitment to the achievement of sustainable development goals and is focused on the implementation of solutions to attain global targets on climate. Toward that end, Mozambique has brought together the SADC member states within the framework of regional integration to promote a common approach for the “Sustainable and Integrated Management of the Miombo Woodlands and the Protection of the Greater Zambezi Basin.” Mozambique’s “Miombo Initiative” was endorsed as the “Maputo Declaration on the Miombo Forest” in Maputo, Mozambique in August 2022 by the following eleven SADC Member States: Angola, Botswana, Malawi, Mozambique, Democratic Republic of Congo, Republic of Congo, Namibia, South Africa, Tanzania, Zambia, and Zimbabwe. The Maputo Declaration on the Miombo Forest establishes priorities for the sustainable management and governance of the natural resources of the Miombo ecosystems.
Traduction - français Les forêts et savanes boisées du Miombo
Les forêts du Miombo s’étendent sur plus de 2,5 millions de kilomètres carrés au sud de l’Afrique. Grâce aux nombreux services, ressources et denrées qu’elles fournissent, plus de 300 millions d’individus en dépendent pour vivre. Comme elles comprennent des prairies, des savanes et des brousses tropicales et subtropicales, les forêts du Miombo représentent le plus grand écosystème de forêts tropicales sèches au monde. À elles seules, elles nourrissent la région du Zambezi, l’un des plus importants bassins hydrographiques transfrontaliers.
Problématiques
La grande diversité d’espèces qui peuplent les savanes boisées fournit divers services écosystémiques et produits. Ils sont cruciaux pour subvenir aux besoins des populations locales, tant en termes de nourriture que de revenus. Or, la croissance de la population et l’augmentation de la demande de terres agricoles qui en découle, ainsi que l’exploitation non durable et le prélèvement excessif de ressources naturelles dans certaines parties des forêts du Miombo, mais aussi les conséquences du changement climatique, représentent une menace sérieuse, tant pour les produits et services des savanes boisées que pour les moyens de subsistance qui en dépendent.
Initiative du président
La République du Mozambique fait preuve d’un engagement inébranlable à l’égard des objectifs de développement durable. Elle se focalise sur la mise en œuvre de solutions permettant d’atteindre les objectifs climatiques mondiaux. À cette fin, le Mozambique a rassemblé les États membres de la SADC dans le cadre de l’intégration régionale. Il s’agissait de promouvoir une approche commune de la « Gestion durable et intégrée des savanes boisées du Miombo et de la protection du bassin de la région du Zambezi ». « L’initiative pour le Miombo » du Mozambique a fait l’objet d’un accord, la « Déclaration de Maputo sur la forêt du Miombo », signé à Maputo, au Mozambique, en août 2022, par onze États membres de la SADC : l’Angola, le Botswana, le Malawi, le Mozambique, la République démocratique du Congo, la République du Congo, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. La Déclaration de Maputo sur la forêt du Miombo définit des priorités en matière de gestion durable et de gouvernance des ressources naturelles des écosystèmes du Miombo.
anglais vers français: EIA MOP36 Briefing – Time to go further General field: Sciences Detailed field: Environnement et écologie
Texte source - anglais Emissions of HFC-23
Emissions of HFC-23, a potent greenhouse gas, reached a record high of 17,300 tonnes per year in 2019, equivalent to more than a quarter of a billion tonnes of carbon dioxide equivalent (254 MtCO2e).
Since 2016, the Kigali Amendment to the Montreal Protocol on Substances that Deplete the Ozone Layer has required Parties to capture and destroy HFC-23, which is primarily produced and emitted as an unwanted byproduct of HCFC-22, an ozone-depleting substance (ODS) controlled by the Montreal Protocol.
Prior to the Kigali Amendment, multiple domestic, regional and international efforts have been made to address HFC-23 emissions, starting with the Clean Development Mechanism (CDM) in 2006 and followed by domestic legislation in most major producing countries and pledges by industry to abate the emissions.
Concern over the high HFC-23 emissions has prompted two recent decisions by the Montreal Protocol aimed at further understanding potential emission sources as well as best practices to control them. Updated reports from the Technology and Economic Assessment Panel (TEAP) and the Scientific Assessment Panel (SAP) provide further information, but fail to close the gap between top-down (atmospheric monitoring) and bottom-up (reported inventories and other evaluations) estimates.
Although the TEAP appears confident that all major sources of HFC-23 emissions have been identified, its ability to fully elucidate emissions sources is severely hampered by a significant lack of data due to industry confidentiality, as well as a plethora of monitoring and reporting inadequacies, including under-reporting of emissions recently exposed in Europe.
The atmospheric monitoring data however is clear – emissions from China account for up to half of the global HFC-23 emissions gap over the period 2015-22. Although emissions decreased from 2019-22, they remain higher than anticipated, underscoring ongoing compliance issues and the need for effective monitoring and regulation in the fluorochemical industry.
A strong response from the Parties to the Montreal Protocol is required. EIA calls on the Parties to:
• request additional information from the TEAP and SAP, using expert advice where necessary and involving the MLF Secretariat in order to resolve data reporting discrepancies and continued gaps in understanding emission sources, including a comprehensive analysis of HFC-23 emission from the production of PTFE, HFCs and HFOs
• elaborate on approaches used by Parties when measuring and reporting HFC-23 emissions and set guidance for Article 7 reporting and verification, including defining ‘extent practicable’ which includes the use of storage to avoid emissions during shutdown
• take immediate steps to minimise the consumption of HFC-23 in refrigeration, fire protection and other sectors through bans on the use of HFC-23 where alternatives exist
• develop an auditing framework for fluoropolymer production that would increase transparency and ensure that HFC-23 is destroyed
• strengthen targeted monitoring of greenhouse gas emissions from fluorochemical production sites and regional monitoring in key regions
• relay concerns related to HFC-23 emissions from chemical pathways to produce PTFE and other fluoropolymer to the UN Environment Assembly’s ad hoc open-ended working group on a science-policy panel to contribute further to the sound management of chemicals and waste and to prevent pollution.
Traduction - français Émissions de HFC-23
Les émissions de HFC-23, un puissant gaz à effet de serre, ont atteint le niveau record de 17 300 tonnes par an en 2019, ce qui équivaut à plus d’un quart de milliard de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (254 MtCO2e).
Depuis 2016, l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone exige des Parties de capturer et de détruire le HFC-23, d’abord produit et émis en tant que sous-produit indésirable de l’HCFC-22, une substance appauvrissant la couche d’ozone (SAO) réglementée par le Protocole de Montréal.
Avant l’Amendement de Kigali, de multiples efforts nationaux, régionaux et internationaux ont été effectués concernant les émissions d’HFC-23 : d’abord, le mécanisme de développement propre (MDP) en 2006, puis des lois nationales dans la plupart des plus gros pays producteurs et des promesses de réduction des émissions par l’industrie.
Les préoccupations relatives aux émissions élevées de HFC-23 ont motivé deux décisions récentes du Protocole de Montréal visant à mieux comprendre les sources d’émissions potentielles ainsi que les bonnes pratiques à mettre en place pour les maîtriser. La mise à jour de rapports du Groupe de l’évaluation technique et économique (TEAP) et du Groupe de l’évaluation scientifique (SAP) fournit de plus amples informations, mais ne permet pas de concilier les estimations descendantes (surveillance atmosphérique) et ascendantes (inventaires déclarés et autres évaluations).
Bien que le TEAP semble convaincu que toutes les sources majeures d’émissions de HFC-23 ont été identifiées, sa capacité d’expliciter entièrement les sources d’émissions se trouve sérieusement entravée par un manque significatif de données dû à la confidentialité de l’industrie, ainsi que pléthore de défauts de surveillance et de déclaration, notamment la dissimulation d’émissions récemment mise au jour en Europe.
Néanmoins, les données de surveillance atmosphérique sont sans appel : les émissions de la Chine représentent jusqu’à la moitié de l’écart des émissions mondiales de HFC-23 durant la période 2015-2022. Bien que les émissions aient baissé à partir de 2019-2022, elles restent supérieures au niveau anticipé. Ainsi apparaissent une continuité des problématiques de conformité et la nécessité d’une surveillance et d’une réglementation efficaces de l’industrie fluorochimique.
Une réponse forte des Parties au Protocole de Montréal est nécessaire. L’EIA appelle les Parties à :
• demander des informations supplémentaires au TEAP et au SAP, en s’appuyant sur des conseils d’experts le cas échéant et en impliquant le Secrétariat du FM afin de pallier les divergences de communication des données et les lacunes persistantes dans la compréhension des sources d’émissions, notamment par une analyse exhaustive des émissions de HFC-23 de la production de PTFE, de HFC et de HFO ;
• développer les approches employées par les Parties lors de la mesure et de la déclaration des émissions de HFC-23 et définir des conseils pour la déclaration et la vérification visées à l’article 7, notamment en définissant « la mesure du possible » qui inclut le recours au stockage pour éviter les émissions lors de fermetures ;
• prendre des mesures immédiates pour réduire le plus possible la consommation de HFC-23 dans la réfrigération, la protection contre les incendies et d’autres secteurs par l’interdiction de l’utilisation du HFC-23 quand des solutions de remplacement existent ;
• créer un cadre d’audit pour la production de fluoropolymères qui permettrait d’accroître la transparence et garantirait la destruction du HFC-23 ;
• renforcer le contrôle ciblé des émissions de gaz à effet de serre des sites de production de produits chimiques fluorés et la surveillance régionale dans des régions clés ;
• faire part des inquiétudes relatives aux émissions de HFC-23 des trajectoires chimiques pour produire du PTFE et d’autres fluoropolymères au groupe de travail à composition non limitée ad hoc de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement faisant partie d’un groupe de politique scientifique pour renforcer la bonne gestion des produits chimiques et déchets et prévenir la pollution.
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Études de traduction
Master's degree - Université de Lille
Expérience
Années d'expérience en traduction : 5. Inscrit à ProZ.com : Sep 2018. Devenu membre en : Oct 2019.
Across, Lokalise, memoQ, MemSource Cloud, Microsoft Excel, Microsoft Word, Plunet BusinessManager, Powerpoint, Smartling, STAR Transit, Trados Studio, Transifex, XTM
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